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Des zones éco-protégées sur le campus pour une préservation de la biodiversité
Publié le 17 juin 2021
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Mis à jour le 17 juin 2021
Date(s)
le 17 juin 2021
En lien avec l’axe soutenabilité de la phase 2 du plan stratégique UTT2030, l’UTT développe une approche d’éco-protection de certaines zones afin de permettre le développement de la biodiversité sur le campus. Ainsi, en cohérence avec la volonté de transformation profonde de l’UTT, transformation éco-responsable afin d’y intégrer davantage la nature, certaines zones de pelouse ne sont pas tondues pour préserver la biodiversité et en particulier celle d’insectes et de fleurs.
Grâce à la vigilance de Quentin Saguet, chargé de l’entretien des espaces verts, de très belles variétés d’orchidées sauvages ont ainsi été préservées : Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), Ophrys abeille (Ophrys apifera). N’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à ces merveilles !
L’idée est maintenant de les laisser s’épanouir jusqu’à ce qu’elles montent en graines et se ressèment, voir s’hybrident entre elles.
Quentin Saguet a également mis en place des corridors écologiques sur certaines parcelles, en laissant les herbes pousser : ces couloirs naturels, bandes enherbées reliant des espaces naturels riches en faune et flore et laissées à l’état "sauvage", sont des puits de biodiversité. Ils permettent aux différentes espèces de circuler et poursuivre leur cycle de vie en s’étendant sur toute la surface naturelle de leur habitat. C’est une première étape : les herbes et arbustes vont s’épanouir, former une strate de végétation, une grande haie. Ces corridors écologiques rouvrent ainsi une voie naturelle de circulation voire d’installation des espèces qui sont les bienvenues. Depuis la création de ces corridors écologiques, Quentin a ainsi remarqué la naissance de lièvres !
Tout un éco-sytsème se met en place. La faune et la flore se développent, les insectes peuvent s’installer durablement et notamment les abeilles qui vont pouvoir profiter de cette source de nectar. Les fleurs laissées sur toutes ces zones non tondues vont pouvoir être allégrement butinées. Pour rappel, trois ruches (dont une conçue à l'UTT dans le cadre des cordées de la réussite) ont été installées à l’UTT en juillet 2020. Là encore, l’objectif est d'alerter sur la biodiversité : produire du miel en milieu urbain, promouvoir le campus et la qualité de son environnement, susciter des vocations. Léa Gonnet (GM2) et Marie Quincerot (MTE2) ont géré jusqu’alors le projet "Beez" et viennent de passer la main de la gestion de l’association UTT BEEZ : Calista Bouflet (TC4) et Nicolas Courtois (TC4) auront pour mission de prendre soin des ruches de l’UTT avec l’aide de l’apiculteur Jean Marc Petit.
Prochaine étape : la plantation de 1300 arbres suivant la méthode Miyawaki, sur une parcelle de 500m2 au sein du campus. Conçue au Japon par le botaniste Akira Miyawaki, cette méthode de plantation consiste à faire pousser une forêt native en un temps record sur des terrains urbanisés ou dégradés par l'homme ; et permet de reconstituer des écosystèmes forestiers sur des surfaces réduites. Ces forêts procurent de nombreux services écosystémiques et nécessitent très peu d’entretien. La méthode Miyawaki préconise de planter, sur un sol fortement amendé, de façon très dense (3 arbres en moyenne par mètre carré) une grande diversité d’espèces locales (entre 30 et 40 essences différentes), afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer.
Ces zones non tondues, corridors écologiques, ruches, etc. sont des maillons nécessaires à un ensemble global.
L’idée est maintenant de les laisser s’épanouir jusqu’à ce qu’elles montent en graines et se ressèment, voir s’hybrident entre elles.
Quentin Saguet a également mis en place des corridors écologiques sur certaines parcelles, en laissant les herbes pousser : ces couloirs naturels, bandes enherbées reliant des espaces naturels riches en faune et flore et laissées à l’état "sauvage", sont des puits de biodiversité. Ils permettent aux différentes espèces de circuler et poursuivre leur cycle de vie en s’étendant sur toute la surface naturelle de leur habitat. C’est une première étape : les herbes et arbustes vont s’épanouir, former une strate de végétation, une grande haie. Ces corridors écologiques rouvrent ainsi une voie naturelle de circulation voire d’installation des espèces qui sont les bienvenues. Depuis la création de ces corridors écologiques, Quentin a ainsi remarqué la naissance de lièvres !
Tout un éco-sytsème se met en place. La faune et la flore se développent, les insectes peuvent s’installer durablement et notamment les abeilles qui vont pouvoir profiter de cette source de nectar. Les fleurs laissées sur toutes ces zones non tondues vont pouvoir être allégrement butinées. Pour rappel, trois ruches (dont une conçue à l'UTT dans le cadre des cordées de la réussite) ont été installées à l’UTT en juillet 2020. Là encore, l’objectif est d'alerter sur la biodiversité : produire du miel en milieu urbain, promouvoir le campus et la qualité de son environnement, susciter des vocations. Léa Gonnet (GM2) et Marie Quincerot (MTE2) ont géré jusqu’alors le projet "Beez" et viennent de passer la main de la gestion de l’association UTT BEEZ : Calista Bouflet (TC4) et Nicolas Courtois (TC4) auront pour mission de prendre soin des ruches de l’UTT avec l’aide de l’apiculteur Jean Marc Petit.
Prochaine étape : la plantation de 1300 arbres suivant la méthode Miyawaki, sur une parcelle de 500m2 au sein du campus. Conçue au Japon par le botaniste Akira Miyawaki, cette méthode de plantation consiste à faire pousser une forêt native en un temps record sur des terrains urbanisés ou dégradés par l'homme ; et permet de reconstituer des écosystèmes forestiers sur des surfaces réduites. Ces forêts procurent de nombreux services écosystémiques et nécessitent très peu d’entretien. La méthode Miyawaki préconise de planter, sur un sol fortement amendé, de façon très dense (3 arbres en moyenne par mètre carré) une grande diversité d’espèces locales (entre 30 et 40 essences différentes), afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer.
Ces zones non tondues, corridors écologiques, ruches, etc. sont des maillons nécessaires à un ensemble global.
mise à jour le 17 juin 2021